L’objectif principal du Séminaire Franco Brésilien est d’offrir aux chercheurs un lieu favorisant les rencontres et la mise en commun de travaux scientifiques. Pour 2010-2011 le SFB propose une réflexion consacrée aux catégories « formants » de nos sociétés. Ce séminaire met en lumière les dichotomies sociétales franco-brésiliennes en comparant les différents avènements de la vie sociale dans les domaines du politique, du travail, du religieux, de la famille, des idéologies, des grands débats intellectuels, de la consommation, de la technique, de la nation. . . Cette liste ne se veut ni limitative ni exhaustive. Nos travaux suivront le cheminement de l’ouvrage de Michel Maffesoli : « Du nomadisme. Vagabondages initiatiques. » Les réunions auront lieu de novembre à juin autour des thématiques suivantes : - Le changement social dans la famille et ses problématiques actuelles. Les relations, l’affectivité, famille et intimité. . . - Les conflits sociaux comme l’augmentation de la violence, la discrimination, l’exclusion, l’immigration, les acteurs sociaux handicapés, la solidarité, le tourisme. Voyager et vivre ailleurs. Être étranger. - Le corps et ses limites : la santé, les traitements médicaux et les thérapies alternatives. Les diverses formes de vivre sa corporéité. - La rumeur : le mensonge, les paroles insensées. Loyauté et éthique. La dignité envers soi et envers l’autre. (La violence verbale). Des représentants de toutes les disciplines seront les bienvenus pour leur collaboration. Vous êtes invités à apporter votre contribution au débat et à la réflexion selon votre centre d’intérêt et votre domaine de recherche et de compétence. Calendrier Le mercredi 26 janvier 2011, à 16h30, salle J 207, nous recevons Dr. Regina Gloria Andrade et Dr. Euler David de Siqueira.
« Au Brésil, ces dernières années, le tourisme a gagné un statut tout à fait nouveau face aux regards des responsables de la gestion publique, des politiciens et même d’une partie de la communauté scientifique, notamment celle des sciences humaines. En fait, l’augmentation de l’activité touristique et son importance pour l’économie brésilienne ont apporté autant de moyens financiers que de nouveaux problèmes aux chercheurs de ce domaine de connaissance. Donc, quand on parle sur le tourisme peut-on établir un rapport entre la dimension politique et économique d’un pays et sa culture aillant au-delà des chiffres statistiques et de mots techniques ? Oui, tout à fait, disent plusieurs analystes. Pourtant, cela n’est pas une chose évidente, car selon Clifford Geertz (1978), tout le monde sait déjà que la politique d’un pays réfléchit sa culture, mais personne ne sait bien comment le démontrer. Nous semble qu’une bonne façon de faire de la recherche sur le phénomène touristique, c’est de mettre en relief des discours qui sont proférés et véhiculés dans l’espace public brésilien. En soulignant quelques aspects des discours présents dans le PNT - Plan National du Tourisme brésilien 2007-2010 -, j’espère jeter un peu de lumière sur la façon dont la culture serait-elle une sorte de lieu d’interférence entre l’économie et la politique ». Le mercredi 23 février 2011, à 15h00 salle J 227 Denise da Costa Oliveira Siquieira. Professeur à la Faculté de Communication de l'Université de l'État de Rio de Janeiro .Docteur en Sciences de la Communication (à l’Université de São Paulo). Chercheur en post-doctorat au CEAQ/Paris V/Sorbonne. Boursier de la Fondation Capes (Brésil) présente "Mode, jeunesse féminine et les vidéo-clips" |